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Centre de Référence des Rhumatismes Inflammatoires et Maladies Autoimmunes Systémiques Rares de l’Enfant (RAISE) / 2017
17
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Traitements symptomatiques spécialisés.
La
survenue

d'un

SAM

chez

un

jeune

enfant

doit

faire

suspecter

un

déficit

immunitaire
associé;
il

est

recommandé

de

se

rapprocher

en

urgence

d'un

service

d'immunologie
pédiatrique
afin

de

discuter

d'examens

supplémentaires

à

effectuer

pouvant

justifier

des
prélèvements à l'initiation du traitement (la mise en place du traitement ne doit cependant
pas être retardée).
o

Atteinte cardiaque
En
cas

de

péricardite

sévère

ou

de

myocardite,

corticothérapie

générale

et

traitement

anti-Il-1
(anakinra) doivent être discutés d'emblée.
2.2.3.3 Traitement local par injection intra-articulaire de corticoïdes

L’injection intra-articulaire de corticoïdes a une efficacité moindre que dans les autres formes
d’AJI
lorsqu’il

existe

des

signes

systémiques.

Elle

peut

être

proposée

en

cas

d’atteinte
articulaire unique ou dans les formes d’évolution oligo- ou polyarticulaire.

Cet acte se fait sous prémédication ou anesthésie générale selon l’âge de l’enfant, le nombre
et le type d’articulations à infiltrer. Il est effectué par un rhumatologue, un pédiatre spécialisé
en rhumatologie ou un orthopédiste.

Le geste
doit être suivi d’un repos articulaire de 48h.

Le nombre maximal d’infiltrations à effectuer sur une même articulation est de 2 ou 3/an (avis
d’expert). L’hexacétonide de triamcinolone (Hexatrione®) est surtout utilisé pour les grosses
articulations et le cortivazol (Altim®) pour les petites articulations comme les doigts.

Selon le contexte un bilan d’hémostase peut être demandé avant de proposer une infiltration.
2.2.3.4 Traitement antalgique
Le
principal
traitement
antalgique
des
atteintes
inflammatoires
est
celui
de
la

maladie
inflammatoire active. Toute douleur prolongée ou mal contrôlée, doit faire discuter en premier lieu
une modification du traitement de fond.
En cas de douleur liée aux arthrites, un traitement antalgique utilisant des produits non opioïdes,
opioïdes faibles ou opioïdes forts selon le niveau de la douleur évaluée sur une échelle visuelle
analogique
adaptée
doit
être
associé
au
traitement

spécifique.
médicamenteuses peuvent être également proposées.
Des
techniques
non
2.2.3.5 Prévention et prise en charge des complications de la maladie
Certaines
complications

peuvent

survenir

au

cours

de

l’évolution

et

nécessitent

une

prise

en
charge spécialisée :

Complications
articulaires : prise

en

charge

orthopédique,

en

orthodontie,

en

rééducation
fonctionnelle, kinésithérapie, ergothérapie.

Complications rénales : amylose rénale, devenue exceptionnelle, rares glomérulonéphrites.
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